vendredi 9 mars 2018

L'escrime médiévale de spectacle et de cinéma : une escrime de rustauds ?

Allez disons-le, la plupart de temps (il y a des exceptions), lorsque je regarde des vidéos de combats chorégraphiés médiévaux français, russes ou autres (en fait, pour être honnête, autres que des cascadeurs tchèques ou des Polonais faisant de l'AMHE) je suis souvent très déçu. C'est la même chose (en pire ?) lors des fêtes médiévales : les combats sont souvent lents voire poussifs avec des coups très très basiques quand ce n'est pas une grossière adaptation des techniques de rapière "mousquetaire". Quant à Hollywood, le cinéma aime nous présenter les soi-disant meilleurs combattants du royaume/continent/monde s'envoyant joyeusement d'immenses coups d'épée.

D'habitude je ne dénonce pas mais là c'est clairement du brutal !

Des coups trop armés


Pour dépasser cette déception je me suis demandé pourquoi ; qu'est-ce qui n'allait pas dans ces combats ?
Alors oui, il arrive souvent que les combattants ne soient pas au point dans la maîtrise parfaite de la chorégraphie, d'où la lenteur. D'autant que, sur un coup de taille, une épée médiévale mal maîtrisée est bien plus dangereuse qu'une lame de rapière triangulaire, le danger de se blesser gravement est réel.

Mais bon, je ne peux pas ne voir que des escrimeurs mal préparés, il y a donc autre chose...
En fait l’explication est assez simple : les coups sont trop armés ! J'ai déjà évoqué dans un précédent article les différents coups de taille, eh bien on a l'impression que les troupes ou les escrimeurs ne font que des quaterblows avec leurs épées, des coups capables de vous découper en deux alors que bon, pour vous tuer, il suffit juste de vous ouvrir de quelques centimètres la gorge, le crâne, le bas-ventre ou n'importe quelle artère ! Certes c'est impressionnant et, à Hollywood, avec des cascadeurs athlétiques, des effets spéciaux, du son, de bons angles de caméra ça peut donner quelque chose d'assez spectaculaire. Mais au pied d'un château, dans un champ avec des barrières en alu et une sono poussive, sous la pluie, ou même sur une scène de théâtre ça donne surtout l'impression d'être... LENT !

C'est biomécanique, plus un coup est armé, plus il est ample, plus il est lent. En escrime sportive les maîtres ne cessent d'apprendre à leurs élèves à réduire l'ampleur de leurs dégagements, de leurs parades, de leurs feintes, de faire ces mouvements avec les doigts plutôt qu'avec le poignet ou les bras, tout ça pour gagner les dixièmes de seconde qui feront que la technique passe ou non. L'habitude (contestable) d'armer exagérément ses coups est utilisée à la rapière pour donner plus de mouvement à la scène et pour que le public puisse suivre (c'est du moins ainsi qu'on le justifie en général, on pourra en discuter mais ce n'est pas l'objet aujourd'hui). La légèreté des rapières de spectacle permet au combat de rester rapide quand les escrimeurs maîtrisent leur propos. Hélas, avec des épées de plus d'1 kg, même bien équilibrées, ça devient franchement lent et l'on ne peut faire des enchaînements rapides et subtils comme il en existe pourtant chez les maîtres d'armes médiévaux historiques.

Je parlais dans mon premier billet de respecter la logique de l'arme, celle de l'épée médiévale n'est pas d'armer outre mesure un coup qui n'en a pas besoin pour être dangereux mais de profiter de certaines caractéristiques liées au poids de l'arme (plus d'inertie, battements et froissements plus efficaces que sur une rapière, effet de levier si l'arme est tenue à deux mains...) pour faire un combat différent de celui qu'on ferait avec une autre arme.

Une escrime "de paysan"

Tous les traités d'escrime ont leur "coup du paysan", en général un coup brutal, plus ou moins vertical, asséné par quelqu'un qui ne connaît pas vraiment l'escrime. Beaucoup de techniques commencent par une défense contre une attaque verticale à la tête... parce que c'est probablement le coup le plus évident que vous assènera un ivrogne qui veut en venir aux mains, ou un soldat stressé sur le champ de bataille.
Un coup furieux chez Andre Paurñfeyndt (Manuel de 1516)
 Donc, nos meilleurs combattants du royaume/continent/monde quand ils s'affrontent décident de pratiquer une escrime rustique sans aucune subtilité et que les maîtres d'armes des traités nous apprennent à contrer facilement (même si Keith Farell explique comment un maître peut être en danger face à un tel buffle).

Fiore dei Liberi, si il cite les coups brutaux nous donne surtout des techniques où l'on met peu de force et beaucoup de subtilité. La tradition de Lichtenauer nous enseigne des coups de maître, en un seul temps d'escrime, permettant de vaincre facilement l'adversaire qui manque de subtilité. Tous ces traités sont riches en coups spéciaux, en prises d'épée originales, en clefs, en désarmements, en coups de pied, de pommeau, de quillons... Autant de choses qu'on ne voit pas, ou très peu, dans les spectacles médiévaux. À la place on voit une escrime, au pire de paysans mal dégrossis qu'on a armés, au mieux de soudards à qui on a donné quelques rudiments et, peut-être, une ou deux techniques spéciales.

Alors oui, l'escrime n'était pas toujours très élaborée lorsqu'elle était pratiquée par des soudards avec peu d'instruction martiale, mais là encore, il faut savoir quels personnages on joue ! On entre ici dans la partie interprétation d'un personnage avec son passé, son histoire, sa réputation. Un chevalier élevé dans un château sortira probablement d'autres techniques que celles d'un soudard sommairement formé, et lorsque les combattants sont censés être les meilleurs du royaume/continent/monde, il n'y a aucune excuse pour ne pas employer les techniques spéciales qui nous sont parvenues ! Et même des soudards avec un minimum d'instruction martiale de base n'armeront pas exagérément leurs coups, même si ceux-ci sont assez simples car ils ne sont tout simplement pas idiots !

En conclusion j'invite les pratiquants à réfléchir à leurs combats et à leurs coups quand ils font de l'escrime médiévale de spectacle, à ne pas hésiter à faire des coups moins amples mais qui permettent de mettre plus de rapidité et de rythme. Et, si ils le sentent, à rechercher, apprendre et maîtriser les coups des maîtres d'armes du passé, à les adapter, si besoin, aux nécessités du spectacle ou alors, à se contenter de jouer des soudards et autres brutes à peine dégrossies. Pour finir on ajoutera que ces soudards emploieraient probablement d'autres arme que des épées longues mais bon...
Pour finir une vidéo qui prouve qu'on peut faire un combat magnifique avec des coups issus de traités :

5 commentaires:

  1. J’ai lu votre article « L'escrime médiévale de spectacle et de cinéma : une escrime de rustauds ? ».
    J'aimerais expliquer, répondre un peu pourquoi nous (les chorégraphes/directeurs des combats sur scène/devant la caméra) qui sont « coupable » des combats que vous voyez, font ce qu’ils font. Je sais que nous ne faisons pas ce que les experts du combat historique (quoi que ce soit) aimeraient voir. La raison est très simple : Ce n’est pas du tout le but (principale) du combat sur scène d’être historiquement correcte/logique.
    « … rechercher, apprendre et maîtriser les coups des maîtres d'armes du passé, à les adapter, si besoin, aux nécessités du spectacle ou alors, à se contenter de jouer des soudards »
    Non. C’est exactement la direction opposée, le contraire que nous (les chorégraphes) pouvons et devons travailler. C’est le spectacle, la pièce de théâtre, le film, le contenue, etc. qui est essentiel pour nous. Le reste, ce ne l’est pas.
    Premièrement, un combat sur scène a des fonctions beaucoup plus importantes que d’être historiquement correct/logique selon les règles d’un « maître d’arme» (A propos de la « logique » du combat un peu plus tard). Un combat sur scène (aussi pour un film) doit raconter une histoire, me donner un aspect de plus d’un personnage de la pièce, me montrer ce qu’il pense, ses émotions etc.
    Le combat sur scène et un outil pour transporter une histoire, des émotions, des aspects différents de la pièce/du film. Vous savez bien qu’on ne peut pas jouer que des « soudards », parce que ce n’est pas la tâche d’un acteur d’être expert et de maîtriser toutes les techniques qu’il y a dans le monde (Oui, les acteurs ne jouent pas seulement des pièces médiévaux, mais aussi de l’Antiquité, des combat modernes, sans armes, avec un Bokken et beaucoup plus). C’est exactement la tâche de nous, les directeurs/chorégraphes du combat artistique/sur scène/pour le film).

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  2. Soyez assuré : La plupart des chorégraphes possède des connaissances énormes quant à tout ce qui à quelque chose á voir avec « combat ». Bien sûr, on maîtrise des techniques historiques. Moi-même, je pratique le combat historique depuis 10 ans. Je fais de l’escrime sportive depuis 20 ans maintenant. Néanmoins, ce n’est pas la compétence dont j’ai principalement besoin pour un combat sur scène.
    La tâche d’un chorégraphe est de créer l’illusion d’un combat dangereux qui est intéressant à voir, crédible pour le public (qui ne possède pas d’une formation de combat) et pas dangereux pour les acteurs, qui doivent ‘’se battre’’ 10, 20, 30 fois identiquement, soi pour un film ou une pièce de théâtre. Et de temps en temps, on utilise des techniques historiquement corrects/logiques/plus authentiques. Notre tâche est de maîtriser beaucoup de techniques différentes du monde (pas seulement le combat des épées médiévaux) les arts martiaux, l’escrime, le boxe, les techniques des gladiateurs… etc. et d’utiliser et ajouter, si le directeur veut, quelques aspects du combat « historiquement correcte/logique/réaliste » a des concepts/techniques de base que chaque acteur a appris pendant sa carrière.
    Moi, personnellement, j’ai appris le judo, wrestling, kenjutsu, Haidong Gumdo, j’ai appris comment agir et me battre historiquement correcte comme gladiateur (Marcus Junkelmann), et avec rapière (etc), les maori m’ont montré leurs techniques de combat avec bâton/canne etc. etc. Alors, je connais beaucoup de techniques que je peux utiliser pour mon travail.
    Et j’ai appris une chose importante : Il n’y pas de « logique » générale, il n’y pas de « C’est un mouvement ‘’correcte’’. Ainsi, on bouge authentiquement ». La logique du combat, aussi bizarre que ça puisse paraître, est tout à fait subjective/personnelle.
    La logique du combat, ce sont des « règles » qu’on a appris, selon les livres qu’on a lu, selon les workshops/cours de combat historique pendant lesquelles quelqu’un a dit/montré « Ca, c’est logique/’’correcte’’ ! ».
    Quand j’ai essayé(!) à me battre (seulement « sparring ») avec un maori utilisant mes techniques et mes connaissances. J’étais complètement perdu. Pourquoi ? Parce que pour la première fois, mon adversaire n’agissait pas comment je l’ai connu du combat européen, parce qu’il ne SAVAIT pas MES règles. J’étais complètement surpris par ses attaques. Je me suis dit « Mais qu’est-ce qu’il fait ? C’est pas efficace, ce n’est pas logique, il doit être un idio…. » BAF, il m’a donné un coup de bâton. encore une fois, j’ai perdu. Même si j’admets que je l’ai touché aussi une ou deux fois utilisant mes « règles », ma « logique », mes techniques (qu’il ne connaissait pas non plus). Ce que je voulais vous montrer : Il n’y pas de logique universelle. Il y a des maîtres d’armes (et de toute sorte d’armes !) partout dans le monde qui sont tous convaincus de leurs techniques parce qu’ils les maîtrisent (regardez seulement les différents arts martiaux). Moi, je suis convaincu : Si deux personnes maîtrisent chacun ses armes/techniques et ils se battent, ce n’est pas claire qui va gagner (on laisse tomber les désavantages des armes per se, ou des armures etc.).

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  3. Je vous donne un autre exemple pour comprendre la différence des exigences entre « combat correcte/logique/historique » et un combat artistique sur scène/à « Hollywood » :
    Prenons les matchs d’escrime aux jeux olympiques. Tous les escrimeurs sont super bien, ils sont vite, précis : incroyable. Moi, je sais comment suivre un match d’escrime, mais beaucoup de mes amis et ma famille disent « Bof, non, je ne vois rien, les matchs sont toujours les mêmes, cela dure quelque secondes et après c’est fini et je ne sais même pas qui c’est avec la masque, les vêtements blancs et je ne sais pas non plus qui a gagné et pourquoi. »
    Et ce sont exactement les problèmes qu’un combat sur scène doit éviter à tout prix. Les combats artistiques doivent …
    1. avoir une certaine duration et être vite, mais assez « lente » qu’on peut voir à peu près ce qui se passe (relativement « lente » ; je ne connais aucun combat des films, qui est VRAIMENT lente. Pour un œil d’un expert, cela peut paraître « lente », je sais et je comprends)
    2. être captivant, passionnant, excitant. C’est-à-dire, il faut des surprises, des vrais personnages avec des émotions, avec leurs histoires etc. [C’est la raison pour laquelle on évite des masques/casques dans les films] On veut compatir, on veut se soucier et après être heureux que le héros ait survécu.
    3. être plus qu’une seule juxtaposition/succession/enchaînement (je ne sais pas le mot qui convient) de coups d’épées (probablement historiquement corrects/logique selon quelques livres de combat historique) et raconter une histoire entière, avec des costumes, avec une ambiance qui convient, avec un décor intéressant etc., avec des combat qui font usage du décor etc. En plus : Il n’y a pas seulement 2 personnages, mais de temps en temps 3, 4 ou 5 combattants.
    Un chorégraphe de combat artistique doit aussi expérimenter/inventer des nouvelles techniques basés sur des techniques connus pour des situations et des armes « nouveaux ». Soit le combat dans Harry Potter avec des baguettes, soit le combat 1 contre 1 contre 1 (voir dans Les pirates des caraïbes 2, un combat excellent, vite, dynamique, innovante, captivant, drôle, surprenant) et il y a encore une centaine d’exemples.
    Moi, quand je vois un combat historiquement « correcte » (selon les règles qu’on a appliqué), je pourrais aussi dire « ah, quels idiots, ils ne savent pas jouer un rôle de manière crédible, la scène n’a pas d’histoire, ne nous raconte rien des personnages etc. » Et vous auriez raison de dire « Ce n’est pas le but de notre combat de raconter une histoire, nous voulons vous montrer comment on s’est battu au 14ième siècle. » par exemple.
    Moi, j’ai lu votre article comme critique aux gens qui font/préparent/chorégraphient les combat. Ce que j’entends souvent, c’est :
    « Les combat artistiques n’ont aucun sens, ne sont pas logiques » Oui et non. J’en ai marre de toujours entendre les mêmes arguments/choses des gens qui s’occupent d’un domaine de combat (souvent médiéval/épée ou escrime historique/fleuret, sabre, rapière etc) et minimisent, sous-estiment le travail que moi et mes collègues font, parce qu’ils ne savent pas ce que nous devons savoir/maîtriser.
    La seule chose que je vous demande : Messieurs les combattant historiques, Ne soyez pas si ignorant, arrogant de penser que tous les directeurs/ chorégraphes de combat sont des idiots. Nous savons exactement ce que nous devons faire et nous savons aussi pourquoi nous le faisons comme ça et qu’il faut le faire précisément de la manière que nous apprenons à nos acteurs. Et nous nous développent constamment, notre formation continue toujours (voir les combat dans les films des années 70/80, ou les films avec Erol Flinn et les films d’aujourd’hui). Expert et spécialiste que vous sûrement êtes dans votre domaine. Pour nous, ce n’est pas un projet, ce n’est pas un hobby, c’est notre profession. J’admets que, comme dans toutes les professions, il y a des gens qui font leurs travails bien et d’autres moins bien.

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  4. Antoine de la Broche10 mars 2018 à 15:06

    Conclusion : Même si nous maîtrisons les techniques historiques, ce n’est pas le but de les utiliser sur scène. De temps en temps je peux ajouter des influences avec des acteurs experts ou utiliser quelques techniques intéressantes. La « logique » d’un combat est pas du tout objectif et dépend de ce qu’on a appris/lu et de ce qu’on maîtrise. Pour répondre à votre question :
    Qu'est-ce qui n'allait pas dans ces combats ?
    Les combats sont comme il le faut. Je parle des acteurs professionnels, avec lesquels je travaille constamment. Les acteurs on le temps et sont (pas très bien) payé pour passer le temps à apprendre leurs textes, pour examiner leurs rôles, pour apprendre la chorégraphie d’un danse, d’un combat etc). Quand il s’agit des gens « normaux » qui sont dans un groupe médiéval (reenactment) qui veulent présenter un combat historique, je comprends très bien qu’ils n’ont ni le temps ni la nécessité de présenter un combat parfait. Ils font cela pour le plaisir, peut-être pour la fascination pour le temps médiéval et s’ils arrivent à présenter un bon combat, même s’il serait lent, tant mieux.
    (A la fin, je suis désolé. Je suis allemand et j’ai étudié le français, mais dans ce genre de sujet, il est possible qu’il y ait des expressions un peu floues même fausses dans mon texte. J’ai dû mal à trouver les expressions précises ;-). Si je vous ai mal interprété, veuillez-me corriger. Je suis toujours intéressé à discuter de manière constructive. Peut-être le texte a-t-il impliqué des connotations que je n’ai pas comprises, je suis désolé. Pour moi, c’est un sujet important et peut-être difficile/sensible parce que cela implique toujours que quiconque pourrait faire le travail d’un chorégraphe de combat. )
    Oui, j'ai écrit les commentaires précédentes ;-)

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  5. Mon article critiquait à la fois les combats médiévaux des amateurs (troupes de reconstitution et associations d'escrime artistique) et celui des professionnels du cinéma. Beaucoup de ces critiques se rejoignent avec une même cause souvent : le manque de variété des coups.
    Comme je l'ai dit, les combats d'Hollywood arrivent tout de même à être spectaculaires, probablement parce que les chorégraphes savent faire et qu'il y a les caméras. Mais je trouve dommage qu'ils soient aussi pauvres. Certains films comme Ironclad d'ailleurs prouvent que les techniques médiévales complexes peuvent tout à fait être filmées et donner un effet spectaculaire.
    Ma critique est celle d'un amateur éclairé, un pratiquant d'escrime de spectacle amateur et d'un pratiquant d'escrime historique. C'est une déception de voir des combats qui n'utilisent pas tout le potentiel de spectacle que recèle l'escrime ancienne.
    Vous parlez de raconter une histoire : justement, un combattant doué, utilisant des techniques complexes, le spectateur va tout de suite le remarquer. Alors il comprendra mieux pourquoi ce personnage est le meilleur combattant du royaume/continent/monde. C'est beaucoup mieux que si il se bat comme un paysan !
    Ma critique est générale, je ne sais pas non plus quelles contraintes ont les directeurs de combat : jusqu'où peuvent-ils remplacer les acteurs par des doublures plus doués qu'eux ? Ont-ils toujours suffisamment de temps pour travailler le combat avec les acteurs ou les cascadeurs ? Le réalisteur ou le metteur en scène ont-ils des exigences incompatibles avec un bon combat ?
    Je constate que le résultat me déçoit très très souvent alors qu'on pourrait faire de plus beaux combats en exploitant mieux le bagage technique existant. Et je suis persuadé que le public peut être très réceptif à de nombreuses techniques médiévales (ou autres d'ailleurs).

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