vendredi 10 mai 2019

Les autres épées à l'époque des Mousquetaires

Depuis Alexandre Dumas le mousquetaire est assimilé systématiquement à un noble, membre d'un régiment d'élite combattant à la rapière. Je ne m'étendrais pas dans cet article sur le fait que l'on parle ici d'un corps très particulier, celui des Mousquetaires de la maison militaire du roi de France, un constitué de jeunes nobles qui étaient souvent appelés par la suite à devenir officiers dans d'autres régiments (Cet article assez bien fait résume assez bien l'histoire de ce corps).

L'intrigue des Trois Mousquetaires  est située par Dumas en 1625, même si les personnages historiques qui ont inspiré les siens ont plutôt vécu vingt après. La suite du roman, Vingt ans après, se situe donc en 1645 et le dernier épisode, Le Vicomte de Bragelonne entre 1660 et 1666. Nous sommes à l'époque où, partout en Europe, la rapière s'est imposée comme l'arme du duel et on la trouve également comme arme secondaire sur les champs de bataille. C'est également l'époque qui nous a livré le plus de traités sur cette arme (EDIT : Marc-Olivier Blattlin a écrit ici même un article sur cette arme que je vous invite à lire également).

Cependant, elle n'était pas, et de loin la seule épée en activité durant cette première moitié du XVIIème siècle et c'est de ces épées un peu oubliées dont je vais vous parler dans cet article. D'abord pour mieux resituer la réalité historique, ensuite parce que ce sont aussi des armes intéressantes et qu'elles peuvent apporter de la variété dans un spectacle de combat du XVIIème siècle. Et parce que j'avais envie de vous montrer plein d'armes et de combattants de l'époque, cet article est très abondamment illustré.

Précision : je ne parlerai pas ici de l'épée de côté que les contemporains nomment à l'époque "épée" ou "rapière" car, du moins au début de la période, nous sommes à une époque où cette arme évolue et la différence entre ce que nous appelons "rapière" et "épée de côté" n'est pas nette, de nombreuses armes présentant des caractéristiques intermédiaires. Je ne veux ici présenter que des épées clairement différentes de la rapière.

Deux pages du Traité des armes par Louis de Gaya, sieur de Tréville (1678) présentant diverses épées.
Notons que la Sica (A) n'est pas une arme de l'époque et que l'épée de rencontre (B) est une épée de cour, arme très réecnte en 1678 et qui n'existait pas encore à l'époque des Mousquetaires d'Alexandre Dumas

 

Les braquemarts, coutelas, dussacks et autres épées de fantassins

L'infanterie, reine des batailles déjà à cette époque se divisait principalement entre les carrés de piquiers, armés de piques (et souvent d'autres armes comme les hallebardes) et les bandes d'arquebusiers et de mousquetaires armés de l'arquebuse ou du lourd mousquet. Ces mousquetaires roturiers et fantassins ne doivent pas être confondus avec notre corps de mousquetaires du Roi, un corps de cavaliers légers mais armés eux aussi du mousquet. Outre leurs armes principales, ces fantassins ont une arme secondaire, au cas où ils se retrouveraient au contact de l'ennemi pour les arquebusiers et mousquetaires ou au cas où la distance serait trop courte pour combattre à la pique.

Si ces armes pouvaient être des rapières pour certains arquebusiers et mousquetaires, cette arme n'aurait aucune efficacité dans une formation dense de piquiers. Ceux-ci portaient donc une courte épée comme arme secondaire qui pouvait être de formes très diverses. Les lames pouvaient être droites ou plus ou moins courbes comme pour les dussacks ou tessaks. Les gardes plus ou moins enveloppante et portectrices. Les termes eux-même sont rarement précis, en français on parle de braquemart, braquet voire coutelas pour désigner ces armes courtes. En anglais on utilise les termes de cutlass, hanger ou backsword (qui désigne toute épée à un seul tranchant).


Coutelas (hanger) dans la collection du musée de Leeds (1600-1625)

Coutelas (hanger) dans la collection du musée de Leeds.
Sur le côté de la poignée sont inscrits une date et le nom de son propriétaire : '1647 GERRARD SKRYMSHER'
Toutes ces armes ont en commun d'être relativement courtes (60 à 80 cm a priori) et de pouvoir se manier d'estoc et surtout de taille. La taille étant en effet plus facile pour un novice mal formé. N'oublions pas que nous sommes à la période de la Guerre de Trente ans qui a vu s'affronter des armées de centaines de milliers d'hommes, mettant l'Europe à feu et à sang et qu'il fallait armer et entraîner en masse des recrues jamais entraînées à l'escrime. Notons qu'il s'agit de la même arme qui a été utilisé sur les navires à la même époque ou un peu après. Je vous renvoie donc à ce que j'ai dit du sabre d'abordage et du dussack au sein de mes précédents articles (cliquez sur les liens).

Ajoutons qu'il existait encore dans la première moitié du XVIIème siècle des corps de fantassins équipés d'épées et de boucliers en acier, même si cette technique tombait de plus en lus en désuétude au XVIIème siècle avec l'augmentation du nombre de tireurs sur les combattants au contact (au XVIème siècle on était à environ un tiers d'arquebusiers pour deux tiers de piquiers, proportion qui est inversée au miniumum au milieu du XVIIème siècle).

Fantassin dans Le maniement d'armes de Nassau avec rondelles, piques, espée et targes; representez par Figures par Adam van Breen (1618) :
"8. Comme il se couvrira bien soy-mesme: par ainsi il luy faudra tenir la Targe devant soy, contre le genoüil gauche, & au dessus contre la mesme espaule, pour la tenir bien ferme de ce costé là, à l’encontre l’Estocq, ou la taille: Et au costé ou flane droict il se soustiendra aussi avec la garde de l’Espée, jusqu’à tant qu’il s en puisse servir."
Cette arme n'était pas qu'une arme militaire, elle était également fréquemment portée dans la rue et l'escrime au dussack que nous ont laissé de nombreux traités allemands est d'abord une escrime de défense personnelle [EDIT : c'était le cas pour le messer 150 à 200 ans avant dont dérivent la plupart des techniques de dussack, cependant l'escrime au dussack des traités du XVIIème siècle est d'abord une escrime destinée à des affrontements "pour le sport"]. Nous sommes à une époque où presque tout le monde (du moins les hommes) se promène armé dans les rues ou sur les routes. Un exemple extrême est celui de la Norvège où le roi Christian IV promulgua en 1604 de nouvelles lois appelées “Den norske Landslov” dont l'une d'elle imposait à chaque fermier un armement en fonction de la taille de sa ferme. Chaque année les fermiers devaient les apporter à une assemblée nommée Våpenting, cette assemblée ne fut abolie qu'à la fin du XVIIIème siècle. Les Norvégiens importèrent massivement de Suisse des tessaks qui devinrent rapidement les armes les plus répandues dans le pays (voir les articles sur les sites Norwegian military small arms et Atlanta Freichechter).

Tessak issu des collections du musée norvégien de Maihaugen (Lillehammer)
Comme je l'ai déjà évoqué pour le sabre d'abordage le maniement de ces armes peuvent se faire selon les principes allemands du dussack dont nous trouvons encore quelques traités au XVIIème siècle ou selon ceux de la backsword britannique. L'école allemande (Jacob Sutor Von Baden, Theodor Verolinus) est très inspirée des traités de Joachim Meyer du siècle précédent et présente une escrime avec peu de prises de travail au fer et une position des jambes très "médiévale", la jambe en avant étant celle inversée avec le côté d'où l'on va frapper [EDIT : ce n'est plus vraiment le cas pour le dussack de Joachim Meyer et ses successeurs] l'on frappe soit soit en avançant la jambe gauche (en demi-passe avant dirait-on en langage moderne) soit en rassemblant ses jambes et en réavançant sa jambe d'arme.

L'école britannique (George Silver, Joseph Swetnam, Pallas Armata) présente, quant à elle, une escrime avec des engagements de fer, la jambe armée toujours en avant, des attaques par demi-fentes et des parades en opposition.

Pour ce qui est de l'épée et du bouclier il faut aller piocher dans les traités espagnols et italiens qui y consacrent souvent un petit chapitre ou dans les manuels d'instruction hollandais. Néanmoins les sources sont assez pauvres sur le sujet car les traités d'escrime étaient d'abord à destination de la noblesse qui s'était massivement convertie à l'escrime à la rapière.

Extrait du New Kůnstliches Fechtbuch de Jakob Sutor Von Baden (1612)
Concernant leur rôle en escrime de spectacle, on imagine facilement ces épées comme celles des ruffians, des brigands, soldats déserteurs et tout un tas de personnages peu recommandables issus du peuple. Cela peut être aussi l'arme d'un fidèle suivant d'un ou d'une noble. C'est évidemment une arme de soldat et elle a sa place dans les mains de ceux-ci, y compris ceux du guet bourgeois, de la milice locale. Dans un contexte plus populaire également des scénarios peuvent se jouer entre petits bourgeois ou paysans s'affrontant avec ces armes courtes et faciles à manier.

Bien que située un peu après notre période cette gravure de Jan Luyken (1685) illustre bien l'utilisation de cette arme par des ruffians.
(collections du Rijksmuseum)


Les fortes épées, schiavone, broadswords et autres épées de cavaliers

Les cavaliers ont toujours eu des armes plus longues que les fantassins pour pouvoir frapper depuis leur cheval. Ainsi l'épée chevaleresque est issue de la spatha, arme des cavaliers romains (elle-même dérivée des épées gauloises). Ses descendantes du XVIIème siècle en ont gardé la longue lame (environ 80 cm) relativement large, capable de faucher un fantassin depuis un cheval, elles y ont ajoutée des gardes plus ou moins couvrantes pour protéger la main qui ne porte plus de gantelets pour pouvoir tirer au pistolet. Pendant la Guerre de Trente ans (1618-1648) les cavaliers en viennent à plutôt utiliser la tactique de la caracole qui consiste à passer en ligne devant l'ennemi pour décharger ses pistolets. Durant les guerres de la Révolution anglaise (1642-1651) Cromwell remet à l'honneur les charges de cavalerie et crée également un corps de dragons ("harquebusiers" en anglais) plus légèrement armurés et combattant aussi bien à cheval qu'à pied.

Trois cavaliers, gravure de l'atelier de Jacob de Gheyn II (1640 probablement d'après une gravure de 1599) dans les collections du Rijksmuseum


Reconstitution d'un harquebusier (dragon) de l'armée de Cromwell (armes et armures issues des collections du musée de Leeds)
La plus ancienne, et l'une des seules à ne pas être spécifiquement une épée de cavalier est la schiavona, arme italienne qui équipait notamment la garde des doges de Venise et en usage du XVIème au XVIIIème siècle. C'est une épée à panier très couvrante et très protectrice. Les Britanniques étaient également très amateurs d'épées à panier. L'épée de l'époque est nommée mortuary sword, même si les traités parlent de broadsword. Aux Pays-Bas apparaît dans les années 1640 un autre type de ces épées qui fut ensuite nommée épée wallone, c'est une épée plus simple quoiqu'elle protège bien la main et qui fut rapidement utilisée dans tout le monde germanique et adoptée probablement bien plus tard par la cavalerie française, dans le dernier quart du 17ème siècle. On a moins de spécificités (ou de connaissances) sur les épées françaises de l'époque et même le terme de "forte épée" est peut-être un peu postérieur à notre période historique.

Schiavona du XVIIème siècle sur le site European swords


Mortuary sword (1630-1670) dans les collections du musée de Leeds


Épée dite "wallonne"1650-1660 dans les collections du Rijksmuseum

Concernant la façon de manier ces armes, les traités d'escrime sont peu bavards. Seuls les britanniques consacrent des chapitres particuliers à ces armes qu'ils différencient de la rapière mais pas des des épées plus courtes. Les autres nations n'en parlent pas et l'on ne sait si les escrimeurs germaniques utilisaient des techniques issues du maniement du dussack avec ces épées, par défaut d'autre source des escrimeurs de spectacles pourront d'en inspirer. Quant à la schiavona on devra probablement s'inspirer des techniques d'épée de côté du XVIème siècle qui utilisent aussi bien la taille que l'estoc.

Le Pallas Armata, traité anonyme publié en 1639 , est l'un des rares à donner des techniques spécifiques à la broadsword
Pour ce qui est de l'utilisation de ces armes en escrime de spectacle elle est un peu plus limitée. En dehors des britanniques qui semblent faire une certaine résistance vis à vis de la rapière (George Silver avait probablement fait des émules), la plupart des nobles et des bourgeois ne s'en servaient qu'à la guerre. On peut cependant toujours en trouver chez les anciens cavaliers (déserteurs ou vétérans). Enfin, dans la série The Musketeers (2014-2016), le choix a été fait d'équiper le personnage de Porthos d'une épée à panier à la lame plus large que les rapières de ses compagnons afin de souligner le côté brutal du personnage. C'est un effet qui peut en effet être intéressant pour souligner un personnage.

Howard Charles dans le rôle de Porthos dans The Musketeers avec son épée à panier

 

Les espadons, Zweihänders, spadoni, montantes et autres très grandes épées

[Edit : après discussion avec un Marc Olivier Blattin qui connait bien de la question cette section est très imprécise et fait appel à des conceptions parfois dépassées. Je vous invite à lire son article au sein de ce blog qui fait le point sur le sujet]

Un processus d'allongement continu des épées était en place depuis au moins le XIVème voire le XIIIème siècle, il aboutit dans la première moitié du XVIème siècle à d'immenses épées mesurant 1,50 à 2m et pesant de 2 à 5kg. Celles-ci sont encore en usage jusqu'à la fin de la Guerre de Trente ans et disparaissent progressivement au cours de la seconde moitié du XVIIème siècle, au point que le terme "espadon" en français en était venu, dés le deuxième tiers du XVIIIème siècle, à désigner les fortes épées dont nous venons de parler plus haut.

Zweihäder au musée de Dresde -fin XVIème, début XVIIème S.

Ces très grandes épées, que l'on nomme en français espadons, Zweihänders en allemand (et en anglais), spadoni en italien et montantes en espagnol et portugais, n'étaient pas des épées destinées aux nobles en armure complète comme c'était le cas des épées longues. C'était d'abord des épées de guerre maniées d'abord par les lansquenets allemands, et par les meilleurs d'entre eux, ceux que l'on appelait "doubles soldes". Il s'agit donc d'abord d'une épée de bataille, on lui évoque souvent un rôle dans le fait de dégager les piques adverses mais c'est douteux, néanmoins elle sert à faire de la place autour de soi par un mouvement continu de moulinets. Louis de Gaya, sieur de Tréville dans son Traité des armes de 1678 évoque son rôle dans la défense des brèches et des murailles :
" L'Espadon est une manière d'épée, dont la lame taillante des deux cotez, est extrêmement longue & large, & dont le manche, que je n'oiserois jamais appeller poignée, à cause qu'il a bien un pied & demy de haut est fait en croix. On ne peut s'en servir qu'avec les deux mains, à une brèche, ou derrière une palissade, Je n'ay jamais tant vu d'Espadons que chez les Hollandois. Les rempars de toutes leurs Villes en estoient garnis de six pas en six pas , avec une pareille quantité de massuës : & à voir ce grand preparatif, on auroit crû qu'ils auroient eu de furieux desseins, & la meilleure envie du monde de se bien défendre. Mais il y a toutes les apparences qu'ils n'avoient mis là ces armes, que pour l'embellissement de leurs parapets."
Louis de Gaya, Traité des armes - 1678

Mais l'espadon, notamment au XVIIème siècle a également un usage civil : c'est une arme de garde du corps qui, outre son aspect impressionnant, est capable de tenir en respect plusieurs adversaires (le temps que le Guet arrive ?). Les quelques traités du XVIIème siècle qui nous donnent des techniques pour cette arme l'évoquent ainsi et expliquent même comment faire des moulinets dans une rue étroite. À noter que cette épée ne se porte pas à la ceinture avec un fourreau mais nue et droite à la main.

Voici comment bien porter une spadone - Francesco Fernando Alfieri L’arte di ben maneggiare la spada (1653)

Pour ce qui est de son maniement justement, les traités qui en parlent spécifiquement sont ceux du portugais Diogo Gomes de Figueyredo (traité de 1651) et de l'italien Francesco Fernando Alfieri (traité de 1653). Ils évoquent des moulinets continus dans un ballet de fer irrégulier très difficile à passer mais qui demande une excellente condition physique pour le maintenir. La forme de nombreuses Zweihänders montre aussi clairement qu'elles étaient faites pour être maniées également en demi-épée, au combat rapproché. Étonnamment nous ne possédons pas de traité allemand spécifique à cette arme alors qu'elle est très probablement née en terre germanique. Cependant j'émettrais ici une hypothèse qui est que le style d'épée longue de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècle, mis en place notamment avec Joachim Meyer (n'oublions pas que ses ouvrages ont été imprimés, diffusés et ont eu suffisamment de succès pour lui obtenir une place de Maître d'armes auprès d'un Prince) est un système qui s'adapte assez bien à l'espadon. Il n'y a pas d'estoc et beaucoup de grands mouvements d'épées continus, avec des enchaînements de coups (même si ils peuvent être vus aussi comme des feintes). On suppose souvent que l'entraînement à l'épée longue qui a perduré encore au XVIIème siècle dans les salles d'armes du monde germanique n'était plus qu'un résidu "sportif", mais peut-être préparait-il tout de même ses escrimeurs à manier les grandes épées de leur siècle. N'hésitez pas à en discuter en commentaire.

Sparring à l'épée longue de Joachim Meyer par le groupe d'AMHE Escrime médiévale 17, les amples mouvement pourraient-ils s'adapter à des armes encore plus longues et un peu plus lourdes ?



Enfin, pour ce qui est de l'utilisation de ces armes dans des scénarios d'escrime de spectacle, à moins de vouloir présenter un contexte militaire, c'est la piste du garde du corps qui a le plus important potentiel. Il faudra néanmoins faire cela avec des escrimeurs expérimentés car l'arme, une fois lancée, est très difficile à arrêter. Une dernière possibilité est le solo où, de par ses chorégraphies de moulinets et de mouvements, l'arme s'adapte particulièrement à cet exercice esthétique !


  Démonstrations de techniques et de diverses situations lors d'un festival

 

En guise de conclusion

Mon idée ici était d'abord de vous montrer que le XVIIème siècle ne se résume pas qu'à la rapière et que d'autres armes pouvaient présenter un potentiel intéressant en escrime artistique. Vous le savez, j'aime la variété des armes, des techniques, des époques, des situations. Des armes différentes permettent de présenter d'autres techniques, mais aussi des scénarios impliquant d'autres couches de la population sans compter des défis intéressants. N'oubliez évidemment pas de réfléchir lorsque vous opposez des armes différentes (voir mon article sur le sujet).

En complément je vous invite également à consulter l'article sur les armures à la même époque.

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