jeudi 3 février 2022

Quelques réflexions sur le poids des armes utilisées en escrime de spectacle

Cela fait plusieurs années que, sans vraiment le comprendre, je lisais Michaël Müller Hewer qui insistait sur la différence fondamentale entre l'escrime artistique (sous-entendu probablement : "telle qu'elle est pratiquée notamment en France") et l'escrime historique. Il ajoute également à cela que l'escrime artistique est une adaptation de l'escrime sportive. D'ailleurs son article répondait bien à ces questionnements et on peut le compléter par mon article sur Les débuts de l'escrime de scène qui montre m'influence de l'escrime sportive du début-milieu du XXe siècle sur l'escrime artistique.

Néanmoins, comme je l'ai dit, je n'avais pas forcément encore bien compris ce qu'il voulait entendre en affirmant cette différence. Ayant commencé dans une compagnie de reconstitution médiévale avant de rejoindre un club d'escrime j'ai toujours voulu faire une adaptation scénique d'une escrime historique (ou du moins aussi historique qu'il est possible de la connaître). Mais je crois avoir mieux compris ce qu'il entendait par là. J'ai pu comprendre ça en m'intéressant à l'influence du poids des armes utilisées sur l'escrime. Je pense qu'il s'agit d'un point important sinon fondamental dans cette différence et c'est cette idée que je vais tenter de développer ici.

N.B. : Il s'agit dans cet article d'une remarque, une hypothèse (sérieuse tout de même) destinée à mieux comprendre la situation. Ce n'est pas forcément l'alpha et l'oméga de toute explication et c'est surtout une réflexion en marche qui est susceptible de changer ou surtout de s'affiner.

Fanart du personnage de Siegfried dans le jeu vidéo Soulcalibur. Et non, même avec de la technique et de la force ce genre d'épée est impossible à manier !
 

Des armes extrêmement légères et maniables

Quelles armes manie-t-on le plus souvent dans les salles d'armes ? Le plus souvent il s'agit de rapières à lames triangulaires (donc non historiques sauf pour les épées de cour) que l'on manie en grande partie avec des coups de taille. On trouve également en bonne place des dagues de main gauche légères, des cannes de combat et des bâtons aux normes fédérales (de la Fédération Française de Savate Boxe Française). On s'essaye aussi parfois aux épées longues ou aux sabres avec souvent moins d'élégance ce qui amène parfois à utiliser des versions plus légères en duraluminium (mais nous reviendrons là-dessus). Dernièrement les "sabres laser" ont fait leur apparition.

La majorité des rapières de spectacle pèsent entre 600 et 800g, la canne fédérale est normée autour de 120g, le bâton (très court) autour des 400g. Par comparaison une rapière historique fait plus d'1kg et peut facilement atteindre 1.5 kg voire plus, il en va de même des sabres ou des épées longues. De même une canne portée dans la rue est au moins trois fois plus lourde qu'une canne de combat (et pas équilibrée comme une épée) et le bâton doit bien atteindre le kilogramme. On manie donc des armes bien plus légères que les armes historiques, la seule à atteindre ces ordres de poids est l'épée de cour qui est une arme exclusivement d'estoc.

Un exemple de rapière utilisée en spectacle avec une lame triangulaire et une coquille "à taza"

Ces armes légères permettent aux débutants et à tout à chacun d'être rapidement à l'aise avec ces armes puisque qu'elles ne pèsent pas assez ou presque pour gêner les mouvements. Ainsi les gestes sont presque les mêmes que si on les faisait dans le vide, sans contraintes liées au poids. On peut ainsi très facilement donner des coups de taille et d'estoc, changer de position de bras etc. Il est même possible de donner des coups de taille très ample tout en gardant une relative rapidité. Ceux-ci sont même plus ou moins conseillés car des coups trop resserrés (avec juste le poignet par exemple) deviennent bien trop rapides avec les armes légères, d'autant que, pour être légères, ces armes son très fines et pas forcément très visibles.

À partir de là s'est développée une escrime spécifique, plutôt agile à base de mouvements souvent amples, de changements radicaux de position de bras, de voltes, couronnés etc. Cette escrime est souvent élégante et visuelle, sécuritaire et facile à appréhender pour toutes les morphologies. Elle est irréaliste de par les coups qu'elle propose, non historique, mais elle évoque bien le combat. C'est un système que fonctionne bien quand on y est. Les problèmes arrivent quand on veut en sortir...

"Comédie funeste", un numéro présenté par l'OCE, médaille d'argent aux CFEA 2020 : un numéro qui m'avait beaucoup séduit et un exemple de cette escrime artistique aux armes légères, élégante et agile.

Des armes plus lourdes qui semblent impossibles à manier

En sortir veut dire le plus souvent s'essayer à l'épée longue médiévale, au sabre, à l'épée à une main ou à la rapière à lame plate (mais cela concerne en fait toutes les autres armes). Et là les problèmes arrivent, parce que l'escrime que l'on pratique avec des armes qui ne pèsent presque rien n'est pas adaptée aux armes plus lourdes. Les frappes amples et les grands couronnés sont plus laborieux et les parades d'opposition en tierce ou en quarte génèrent des ripostes de taille difficiles. Le tout aboutit à une escrime d'un lenteur pachydermique donnant l'impression aux escrimeurs que l'escrime médiévale était juste un truc de bûcherons se tapant dessus avec des lames en acier ! Ajoutons un risque de blessure plus élevé du fait du manque d'habitude et, surtout de parades brutales non adaptées où l'on encaisse ainsi toute la puissance du coup adverse au lieu de la dévier ou la laisser en partie passer, sans parler d'armes mal tenues, souvent trop fermement. La solution paraît donc parfois d'utiliser des armes en duraluminium pour retrouver la légèreté à laquelle on est habitué et continuer de pratiquer la même escrime (quand bien même ce n'était pas forcément l'objectif premier de la création d'armes en dural).

Pour pouvoir manier des épées massives, mêmes les acteurs bodybuildés de Conan le barbare (John Milius 1982) ont eu recours à des armes en duraluminium (et on ne peut pas non plus dire qu'ils brillaient par leur technique à l'épée)

Pourtant on peut être très fluide avec ces armes plus lourdes quand on sait un peu les manier. Il faut "écouter" son épée, c'est à dire ne pas faire de mouvements qui ne semblent pas naturels avec (même si certains techniques peuvent parfois paraître bizarre). Prenez une rapière plus historique avec une lame plate de plus d'un mètre et vous comprendrez aisément que c'est avant tout une arme d'estoc et que les seuls coups de taille valables se font uniquement avec le poignet (et sont donc plus fait pour blesser et affaiblir que pour achever un combat). Il en va de même avec les parades à l'épée longue médiévale où on évitera les parades de "tierce" et de "quarte" pour privilégier les parades où l'on frappe l'arme et les parades par suspension (de "prime" et de "none") car on enchaîne bien mieux les ripostes après (voir notre vidéo et notre article). De même, en dehors du style de broadsword britannique, l'escrime au sabre (ou au coutelas médiéval) ne se comprend que si l'on intègre les moulinets pour les parades et les ripostes.

D'une manière générale il faut, avec des armes lourdes, assimiler deux principes qui ne se trouvent pas dans l'escrime sportive actuelle (et donc auxquels les Maître d'Armes ne sont pas sensibilisés au cours de leur formation) : la gestion de l'inertie de l'arme et le levier (pour les armes à deux mains). Il faut comprendre qu'on ne peut plus faire comme l'on faisait avec une arme qui ne pèse presque rien et qu'il faut aller avec le mouvement de l'arme sous peine de manquer de fluidité et d'être très lent. Il faut savoir relâcher sa tenue de l'arme lors de certains mouvements pour l'affermir lorsqu'il faut changer de direction ou l'arrêter (en cas de parade ratée du partenaire par exemple) mais surtout on ne peut la faire changer brutalement de direction sans un gros effort qu'il faut limiter au maximum. Les principes pour parer sont les mêmes : frapper l'arme adverse pour la dévier ou la laisser filer le long de sa lame mise juste en protection le long de son corps). De même vous devrez réduire vos mouvements sous peine d'aller à une lenteur déprimante. Ce n'est pas grave car, contrairement aux armes très légères, ici votre lame est bien plus large, votre bâton plus épais et on voit donc bien mieux votre arme et votre coup, pas besoin donc d'exagérer le geste.

Dans cette vidéo le Capitaine France fait le point sur la différence entre la canne de combat fédérale et la canne de défense historique.

Il en va de même pour le levier qui économisera beaucoup d'énergie pour votre épée longue (qui se tient, en principe, une main près de la garde et l'autre sur le pommeau) ou pour vos armes d'hast, bâtons et autres lances. Votre main non directrice doit être très mobile et la tenue très souple sur un pommeau d'épée longue. Quant aux armes d'hast et autres bâtons vous devrez en principe coulisser en permanence vos deux mains pour ajuster votre prise afin d'avoir la meilleure force de levier possible et donc le moindre effort à faire. Si vous savez tenir compte du levier et de l'inertie votre escrime à l'arme à deux mains devient finalement très fluide et très rapide et vous constaterez que l'épée longue est une des armes blanches les plus maniables qui ait existé (à mon sens elle n'est détrônée que par l'épée de cour). Ce n'est pas étonnant qu'elle était l'arme avec laquelle les escrimeurs allemands ont appris les bases de l'escrime pendant trois ou quatre siècles (du XIVe au XVIIe siècle).

Ce qui est amusant c'est qu'apprendre ces principes vous rapprochera d'une escrime historique et réaliste, mais en fait vous n'aurez pas le choix si vous voulez faire quelquechose de bien avec ces armes. La seule alternative est, comme je l'ai dit, l'adoption d'armes plus légères en duraluminium, et encore que cela n'interdit pas forcément de manier ces dernières avec des techniques historiques et logiques !

Je vous remets ici la partie concernant les parades à l'épée longue sur la vidéo que nous avions tournée cet été.

***

Voilà donc l'état actuel de ma réflexion sur le sujet. Elle est tout de même le fruit de nombreuses années d'interrogation sur les armes, de conversations avec le Baron de Sigognac et d'autres sur le pourquoi du comment on voyait autant d'escrime médiévale moche. Enfin entendons-nous bien sur le sens de cet article, il ne s'agit pas ici de dénigrer ce système basé sur les armes légères, on peut avoir des préférences mais on doit reconnaître qu'il est efficace et qu'il a produit de belles choses. Il a aussi ses avantages de prise en main rapide, du moins si on a peu de temps à passer avec ses élèves. Ce système d'ailleurs a façonné une partie de mon parcours même si il ne m'attire plus en ce moment en tant que pratiquant (pas en tant que spectateur). Cependant je crois qu'il est nécessaire d'en sortir si l'on veut manier des armes plus lourdes et notamment des armes médiévales. Il n'est pas adapté aux épées longues, sabres, épées médiévales, rapières à lames plates, haches, lances et autres hallebardes... Tout ce qui sort en fait de la rapière de spectacle, de la canne et du bâton en fait !

Ainsi, si vous voulez sortir de ces armes, si votre envie vous pousse vers d'autres époques, je pense sincèrement que vous allez devoir réapprendre une partie de votre escrime pour vous adapter à l'arme. Il vous faudra découvrir l'effet levier ainsi que la gestion de l'inertie de votre arme, plus de nombreuses techniques tout aussi spécifiques à certaines armes que sympathiques à utiliser. Vous pouvez faire cela seuls, en réfléchissant et en vous posant des questions mais vous pouvez aussi aller voir ceux qui travaillent depuis des années sur ces armes : les pratiquants d'Arts Martiaux Historiques Européens. Et comme je le disais dans mon article sur l'étude de l'escrime ancienne, vous gagnerez à échanger avec les autres plutôt que lire les traités seuls dans votre coin, car c'est ainsi que progresse la recherche !

Je suis évidemment ouvert à tout commentaire ou débat, alors n'hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires (vous savez l'échange tout ça...)

5 commentaires:

  1. Bonjour,
    Très bon article et merci de me citer. J’aimerais seulement reprendre un petit passage pour le préciser :
    « Prenez une rapière plus historique avec une lame plate de plus d'un mètre et vous comprendrez aisément que c'est avant tout une arme d'estoc et que les seuls coups de taille valables se font uniquement avec le poignet (et sont donc plus fait pour blesser et affaiblir que pour achever un combat). Il en va de même avec les parades à l'épée longue médiévale où on évitera les parades de "tierce" et de "quarte" pour privilégier les parades où l'on frappe l'arme et les parades par suspension (de "prime" et de "none") car on enchaîne bien mieux les ripostes après (voir notre vidéo et notre article). »
    Ah la rapière …
    Comme j’ai essayé d’expliquer dans un article, le terme « rapière » ne désigne pas vraiment une arme précise, mais plutôt un groupe d’épées de types et de formes différents, qui se caractérise par une protection de la main élaborée fixée ensemble avec le quillon, la poignée et le pommeau. Certaines sont des véritables épées d’estoc avec une lame longue et fine, certaines sont plutôt courte à lame large servent qu’à frapper. Meyer en 1600 enseigne que l’escrime de taille pour sa rapière. Capo Ferro ou plus tard Cavalcabo enseignent une escrime essentiellement d’estoc avec une épée longue à lame fine. A la même période Ettenhard enseigne une escrime essentiellement de taille avec une épée également longue à la lame fine. Les deux armes ont à peu près le même poids et la même longueur (peut-être l’épée d’Ettenhard a qqs centimètres de plus), la différence bien visible c’est que l’une a une garde à panier et l’autre à taza. Finalement on ne peut pas aisément comprendre que la rapière est une arme d’estoc puisque ce n’est pas toujours le cas.
    Ah la rapière lourde …
    L’expérience m’a douloureusement enseigné que plus une épée est lourde, moins il faut engager le poignet. La tendinite guette celui qui essaye de faire de l’épée modern avec une rapière italienne. Il faut donc engager d’avantage d’autres articulations comme le coude et l’épaule. Forcément, ça agrandi le mouvement, ce qui est un effet secondaire plutôt recherché en escrime artistique.
    Ah l’épée longue …
    Tous le monde qui touche un peu aux AMHE a déjà entendu la phrase, qu’il n’y a pas de parades en « escrime » médiévale. Or c’est un concept que nous avons du mal à comprendre. La logique veut que quand je me fais attaquer je dois me défendre. Mais ça c’est notre logique à nous.
    La logique avant le 16ème siècle était plutôt : « L’attaque est la meilleure défense ». Nous sommes donc dans un combat fondamentalement offensif. Pas de « Toucher sans être toucher » si cher à l’escrime française. C’est la domination de l’adversaire à tout prix. C’est l’approche (zufechten), l’attaque contre l’arme adverse (versetzen) ou l’attaque dans l’attaque (Zwerch, Schiel). Notre concept de parer un coup ne semble pas exister dans la langue germanique de l’époque, les traductions en français, cherchant à expliquer qqchose difficile à comprendre avec qqchose que tous le monde connait, sont partiellement faut à ce sujet. Dans votre vidéo vous faites une démonstration classique de la « parade – riposte », or cette idée ne semble pas être connue des auteurs germaniques. En tous les cas je n’ai jamais entendu parler. C’est peut-être Besnard qui décrit cette action pour la première fois. Maintenant, je ne connais pas tous les auteurs.
    Dans les compétitions AMHE, la parade-riposte et les parades « modernes » sont très présent. C’est une nouvelle escrime qui est en train d’émerger.
    En représentant de « l’escrime » médiévale sur scène on s’attaque à qqchose compliqué. Je pense aujourd’hui que nous sommes bien obligés de faire des compromis. L’idée d’utiliser l’escrime moderne et y intégrer des éléments historiques ne me dérange pas à condition de rester honnête envers soi-même et envers son public.

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    1. Oui, il y a différents types de rapières mais J. Meyer ne pourrait probablement pas faire autant de coups de taille avec la rapière de Capo Ferro ;-)
      Pour ce qui est des parades-ripostes c'est peut-être un abus de langage moderne, on pourrait cependant parler de "défense", la notion de parade étant probablement moins claire. Néanmoins les trois défenses que nous montrons dans la vidéo existent et même si l'idéal pour les Allemands reste de défendre et d'attaquer en même temps pas sûr que ça soit toujours possible. Au Messer/Dussack on est bien obligé de se défendre (en principe en frappant l'arme adverse) avant de repartir immédiatement en attaque. J. Meyer, au dussack, indique bien qu'il faut traverser d'une garde à l'autre (alors qu'en attaque le geste est le même mais s'arrête en "longue pointe" si il ne touche pas).

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  2. PS.: A l'occasion, peu-tu m'expliquer ce que c'est "la none" ? Dans l'escrime moderne il n'y a que 8 parades et leurs dérivés. La "none", jusqu'à présent, n'était pour moi qu'une invention littéraire (Ubu roi je pense) ...

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    1. Il s'agit de ce que beaucoup appellent aussi la "tierce renversée" : la lame suspendue, pointe en bas, sur le côté armé et protégeant le côté et le dos. Je préfère le terme "none" parce qu'il prête moins à confusion que "tierce renversée" (puisque la main n'est pas du tout en tierce). La version à deux mains est donc une parade en suspension côté droit (pour un droitier). En veillant normalement à bien lever l'épée puisqu'on est censé protéger la tête.

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  3. Je déterre ce topic très intéressant, car la question du poids se pose toujours dans le choix des armes. C'est une question récurrente, en particulier sur le choix dans l'escrime artistique entre rapière "sportive" à lame d'épée olympique triangulaire, et les rapières "histo" à lame plate.
    Avec mon partenaire, on avait présenté un numéro de rapière aux championnats régionaux d'escrime artistique avec des lames plates "historiques" d'un poids d'environ 1300g. On a appris à nos dépends que le type d'escrime n'avait juste rien à voir avec les lames triangulaires qu'on utilisait avant, car avec bien 500g de différence, le travail de "tricot" qu'on peut faire avec une lame sportive est juste hors de propos avec la lame historique et effectivement la tendinite guette. Par rapport aux autres compétiteurs nous étions également beaucoup plus lents et nos actions utilisaient beaucoup plus de liements, prises de fer avec un rendu beaucoup moins "vif". De plus le jury régional ne semblait même pas avoir remarqué et considéré le fait que nous ayons des armes 50% plus lourdes que nos adversaires.
    Nous avons renoncé et présenté pour les championnats de France 2023 un numéro à la rapière triangulaire pour des questions de condition physique (la rapière lame plate c'est vraiment lourd!) mais cela avait nécessité de revoir quasi-intégralement la chorégraphie tellement les mouvements étaient différents, ce qui ne nous a pas aidé, mais ca c'est notre problème :p

    Mais la grande surprise est venue des grands gagnants D2 (rapière) et B2 (rapière bataille) (Formation aux Armes) qui avaient eux pris la décision d'utiliser les lames plates ! Chose que je n'avais pour ma part pas vu directement. Cependant le type de mouvements est effectivement bien différent de par leur ampleur et de la nécessité d'économie de gestes.
    En soi le rendu visuel de la lame avait assez peu de différence avec une lame triangulaire mais la différence était très visible en termes de types de passes, d'amplitudes de gestes et d'économie de mouvements et du coup de réalisme, ce j'ai pu me rendre compte avec du recul sur les replays. Je salue la décision du jury d'avoir privilégié la qualité technique des mouvements par rapport à la vivacité, terrain sur lequel la rapière plate ne peut rivaliser avec la triangulaire.

    Donc pour le futur j'envisage de plus en plus de reprendre ma rapière en lame plate même si un peu de muscu s'impose ! :p

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