Alors voilà, avec le Baron de Sigognac on discute, on discute, on déconne, on imagine et voilà qu'on se lance des défis stupides comme de se donner une musique et d'imaginer un combat dessus.
Le défi qu'il m'a donc lancé est de concevoir un scénario de combat sur la chanson Voodoo Mon Amour du groupe de métal suédois Diablo Swing Orchestra. J'ai commencé par le maudire mais ne pouvais évidemment pas refuser la tâche et je me suis donc mis au travail. En attendant je vous laisse écouter la musique ici :
Analyse du morceau de musique
Avouons-le, aucune inspiration géniale ne m'est venue immédiatement à l'écoute du morceau. Il a donc fallu l'analyser, le réécouter plusieurs fois. De ces écoutes j'ai dégagé trois éléments qui le caractérisent : le côté loufoque, le swing et le vaudou.
Tout d'abord, le côté loufoque : à l'image du groupe, le morceau est assez déjanté et le mélange jazz-métal très improbable et pourtant réussi. C'est original, barré, enlevé, joyeux. On ne peut clairement pas faire un combat dramatique dessus. De même, le mélange des genres invite lui aussi à un certain mélange, à une certaine bizarrerie.
Le swing vient tout de suite à l'esprit, le morceau est très dansant, bien trop même à la base pour de l'escrime de spectacle. Il faut cependant bien faire avec et il semble presque indispensable que les escrimeurs, si ils ne font pas le combat en dansant exécutent au moins, à différents moments, quelques pas de swing, seuls ou en couple. Des danses swing (les plus connues sont le Charleston et le Lindy-hop) existent en effet en version solo ou en couple et il nous semble très difficile d'en faire l'impasse sur une telle musique
Le swing, aussi bien comme musique que comme danse, est apparu vers la fin des années 1920, a connu ses heures de gloire dans les années 30-40 où il a été importé en Europe par les soldats américains et s'est progressivement effacé ou transformé en rock n'roll dans les années 50. C'était la grande époque des Big Bands, ces orchestres de jazz avec de nombreux musiciens et des cuivres puissants. Enfin il est d'abord très étroitement lié à la communauté afro-américaine dans laquelle il est né avant de progressivement se diffuser dans le reste de la société.
Le vaudou est l'autre élément du morceau. On n'est pas forcément obligé de mettre le combat en cohérence avec les paroles lorsqu'on utilise de la musique mais là on entend souvent et très distinctement le refrain "voodoo mon amour". Ne pas en tenir compte dans le combat pourrait provoquer une sorte de dissonance, or nous voulons accorder le combat à la musique. Il faut donc utiliser ces paroles.
Parlons donc des paroles qui semblent évoquer un amour charnel à travers la métaphore de la poupée vaudou. Les amants sont épuisés, hors de la réalité et liés et piqués comme si ils étaient tous deux victimes d'un ensorcellement vaudou. Il s'agit ici de la vision la plus popularisée et la plus répandue du vaudou : l'ensorcellement par une poupée contenant un élément de la victime (cheveu le plus souvent) et dans lequel on plante des aiguilles pour faire souffrir cette dernière.
La vaudou est une religion née en Afrique de l'Ouest dans le royaume du Dahomey et qui s'est répandue dans le monde avec la traite négrière. Elle s'est évidemment énormément transformée et la version la plus connue est la version venue des Caraïbes et d'Amérique du Nord, métissée avec des éléments occidentaux et chrétiens. Très grossièrement on y retrouve de la possession par des esprits appelés "loas" dont certains sont entrés dans la culture populaire : le Baron Samedi, Maman Brigitte, Marinette... Le vaudou a conservé de l'Afrique tout une tradition de fétiches, d'envoûtements, de malédiction dont la fameuse poupée.
J'ai donc choisi de faire un combat allégorique qui répond à la musique hybride et aux paroles qui rendent difficile de situer l'action dans un contexte réaliste. Et au final ce sont les paroles qui m'ont fournit la meilleure idée et que j'envisage donc de suivre. On aura donc une histoire d'amour intense et passionnel évoqué par le vaudou. Les héros sont donc un couple hétérosexuel (on a deux chanteurs : un homme et une femme) qui se fait mal successivement par l'intermédiaire de deux poupées vaudou. Je propose d'utiliser une allégorie entre l'aiguille de la poupée et les lames plantées dans le corps. Ce n'est pas forcément bien subtil mais je pense que cela peut fonctionner.
Chaque membre du couple plante alternativement une aiguille dans l'une des deux poupées situées à droite et à gauche de la scène. S'ensuit un court combat à un contre plusieurs avec des loas dont l'un finit toujours par réussir à planter sa lame dans le corps du pauvre amant. Celui-ci se relève alors et va planter une aiguille à son tour et l'on inverse les rôles, celui qui revient au milieu en profite toujours pour effectuer quelques pas de danse solo. Finalement les deux amants plantent simultanément une aiguille dans leur poupée, affrontent ensemble les loas, les vainquent puis dansent ensemble pour finir par s'embrocher mutuellement avec les armes récupérées et s'embrasser dans une extase amoureuse finale.
Les loas sont les plus identifiables par les néophystes : le Baron Samedi et deux Guédés, la famille du Baron Samedi. Ce sont les esprits de la mort, ils sont vêtus de costumes du XIXe siècle très hétéroclites et dont les couleurs dominantes sont le noir et le violet (mais on ne s'interdit pas les autres, notamment le blanc). Le Baron Samedi porte une redingote avec un haut-de-forme et est armé d'une canne-épée (il l'utilise d'abord comme canne puis comme épée). Le second Guédé est le capitaine zombie. Il a le visage à demi décomposé est vêtu d'un uniforme moisi inspiré de la révolution haïtienne et armé d'un sabre courbe d'officier. La troisième est une esclave révoltée en tenue de brousse, coiffée d'un chapeau de paille et armée d'une courte pique. Là aussi il est fortement préférable que les escrimeurs soient noirs ou métis, dans le cas contraire on évitera absolument les blackfaces !
Les combats doivent être très courts et dynamiques. Si il y a des phases d'attente elles doivent être brèves. Il n'y a pas de raison de ne pas faire de combat réaliste même si les deux héros de l'histoire doivent faire preuve d'héroïsme. Ils doivent éliminer ou repousser au moins un adversaire sur les trois, ne ployant que sous le poids du nombre. Dans les derniers combat ils en éliminent deux même. Au deuxième combat le Baron Samedi, victime d'un désarmement sort son épée de sa canne. On ne sera pas avare de coups d'estocs de la part des Guédés qui symbolisent les aiguilles plantées. Dans le même esprit, la plupart des blessures doivent être faites après un coup d'estoc (que l'on peut habilement poser).
Sans être exhaustif sur les combats on peut évoquer quelques techniques comme le fait que le sabre ne devra pas être paré en opposition par une canne et encore moins un parapluie. On peut abuser des désarmements, notamment pour récupérer une arme permettant plus de choses qu'une canne ou un parapluie. On pensera à l'avantage d'allonge considérable qu'apporte la demi-pique mais on n'hésitera pas à saisir celle-ci à la main une fois parée pour casser cette distance. Le parapluie peut être utilisé d'estoc comme un fleuret ou tenu à deux mains, frappant à courte portée d'estoc avec la pointe et de taille avec la crosse, on n'hésitera pas à l'ouvrir au moins une fois. De même, il ne faut pas se priver de crocheter des chevilles, des bras, des cous ou des armes avec la crosse de la canne ou du parapluie. On pourra voir quelques passes pure de canne de combat au début entre le baron samedi et l'homme, ensuite, une fois l'épée en main on ne se privera pas de coupés et/ou de dégagés ni de moulinets au sabre. Bref on utilisera la spécificité des armes quoi !
Concernant les combats à plusieurs si on veut faire réaliste le héros ou l'héroïne évitera de se retrouver encerclé et bougera au maximum pour éviter cette situation qui pourra cependant arriver et finir pas une blessure. Ne pas hésiter pour marquer le débordement à ce qu'il enchaîne des parades jusqu'à ne plus pouvoir. Ils peut aussi tout à fait se faire embrocher juste après avoir éliminé un adversaire. De toutes façons il faut que cela bouge, il faut que les combats soient aussi vivants et dynamiques que la musique !
0:00 à 1:23 - Introduction des personnages principaux qui dansent ensemble, se disputent et l'un d'eux va vers la poupée vaudou.
1:24 à 2:44 - Première aiguille plantée, les loas sortent de l'ombre et attaquent. Chaque héros fait un combat à un contre trois.
2:45 à 3:50 (environ) - Les deux amants reviennent devant leur poupée, plantent une aiguille simultanément puis se place au centre, les loas les entourent et un combat à deux contre trois commence. Ils est gagné par les héros qui récupèrent le sabre et la canne-épée.
3:50 à la fin - Les deux amants font quelques pas de danse en couple puis se plantent mutuellement et finissent en extase. La lumière s'éteint.
J'espère avoir répondu au défi du Baron de Sigognac avec succès. Ce genre d'exercice est intéressant pour stimuler l'imagination et la créativité et sortir des routines habituelles. J'espère qu'il vous aura peut-être donné des idées et qu'il vous inspirera dans vos créations. Et si vous êtes vraiment motivés vous pouvez monter ce combat et m'envoyer la vidéo (ou m'inviter à la représentation). Qui sait ?
Le site web de Diablo Swing Orchestra
Les paroles de la chanson Voodoo Mon Amour
Le swing (la musique) sur wikipedia
Le swing (les danses) sur wikipedia
L'histoire du swing sur le site Studio 88 swing
Le vaudou sur wikipedia
Le vaudou - mythes et réalités sur le site de Vrak TV
What is Voodoo ? Understanding a Misunderstood Religion sur le site de Huffington Post
Tout d'abord, le côté loufoque : à l'image du groupe, le morceau est assez déjanté et le mélange jazz-métal très improbable et pourtant réussi. C'est original, barré, enlevé, joyeux. On ne peut clairement pas faire un combat dramatique dessus. De même, le mélange des genres invite lui aussi à un certain mélange, à une certaine bizarrerie.
Le swing vient tout de suite à l'esprit, le morceau est très dansant, bien trop même à la base pour de l'escrime de spectacle. Il faut cependant bien faire avec et il semble presque indispensable que les escrimeurs, si ils ne font pas le combat en dansant exécutent au moins, à différents moments, quelques pas de swing, seuls ou en couple. Des danses swing (les plus connues sont le Charleston et le Lindy-hop) existent en effet en version solo ou en couple et il nous semble très difficile d'en faire l'impasse sur une telle musique
Vidéo de présentation du swing avec de nombreuses vidéos d'époque (en anglais)
Et une vidéo pour les novices !
Le vaudou est l'autre élément du morceau. On n'est pas forcément obligé de mettre le combat en cohérence avec les paroles lorsqu'on utilise de la musique mais là on entend souvent et très distinctement le refrain "voodoo mon amour". Ne pas en tenir compte dans le combat pourrait provoquer une sorte de dissonance, or nous voulons accorder le combat à la musique. Il faut donc utiliser ces paroles.
Parlons donc des paroles qui semblent évoquer un amour charnel à travers la métaphore de la poupée vaudou. Les amants sont épuisés, hors de la réalité et liés et piqués comme si ils étaient tous deux victimes d'un ensorcellement vaudou. Il s'agit ici de la vision la plus popularisée et la plus répandue du vaudou : l'ensorcellement par une poupée contenant un élément de la victime (cheveu le plus souvent) et dans lequel on plante des aiguilles pour faire souffrir cette dernière.
La vaudou est une religion née en Afrique de l'Ouest dans le royaume du Dahomey et qui s'est répandue dans le monde avec la traite négrière. Elle s'est évidemment énormément transformée et la version la plus connue est la version venue des Caraïbes et d'Amérique du Nord, métissée avec des éléments occidentaux et chrétiens. Très grossièrement on y retrouve de la possession par des esprits appelés "loas" dont certains sont entrés dans la culture populaire : le Baron Samedi, Maman Brigitte, Marinette... Le vaudou a conservé de l'Afrique tout une tradition de fétiches, d'envoûtements, de malédiction dont la fameuse poupée.
Cérémonie vaudou en Haïti Photo by Ludo Kuipers, Mon May 26, 1980 |
Le synopsis
Ces éléments me donnaient ainsi plusieurs pistes d'inspiration et quelques obligations. Mais la créativité est bien souvent mieux stimulée par la contrainte.J'ai donc choisi de faire un combat allégorique qui répond à la musique hybride et aux paroles qui rendent difficile de situer l'action dans un contexte réaliste. Et au final ce sont les paroles qui m'ont fournit la meilleure idée et que j'envisage donc de suivre. On aura donc une histoire d'amour intense et passionnel évoqué par le vaudou. Les héros sont donc un couple hétérosexuel (on a deux chanteurs : un homme et une femme) qui se fait mal successivement par l'intermédiaire de deux poupées vaudou. Je propose d'utiliser une allégorie entre l'aiguille de la poupée et les lames plantées dans le corps. Ce n'est pas forcément bien subtil mais je pense que cela peut fonctionner.
Danseurs de swing |
Chaque membre du couple plante alternativement une aiguille dans l'une des deux poupées situées à droite et à gauche de la scène. S'ensuit un court combat à un contre plusieurs avec des loas dont l'un finit toujours par réussir à planter sa lame dans le corps du pauvre amant. Celui-ci se relève alors et va planter une aiguille à son tour et l'on inverse les rôles, celui qui revient au milieu en profite toujours pour effectuer quelques pas de danse solo. Finalement les deux amants plantent simultanément une aiguille dans leur poupée, affrontent ensemble les loas, les vainquent puis dansent ensemble pour finir par s'embrocher mutuellement avec les armes récupérées et s'embrasser dans une extase amoureuse finale.
Poupée vaudou de Louisiane |
Les protagonistes
Les deux héros seraient des afro-américains de Harlem des années trente. Les années trente offrent de jolis costumes rayés, l'évocation d'Al Capone et une époque où l'on porte plus facilement des accessoires style canne. L'homme est vêtu d'un costume blanc ou rayé avec chapeau et armé d'une belle canne à crosse. La femme est également vêtue de couleurs claires à moins de porter le rose flashy hollywoodien et porte une jupe à mi-mollet assez ample pour pouvoir danser (et escrimer) ; gantée et chapeauté, elle se défend avec un parapluie. Il n'est pas forcément absolument nécessaire qu'ils soient noirs ou métis mais cela serait un meilleur hommage rendu au swing et à ses origines. De plus cela rend plus logique l'utilisation du vaudou. Tous deux sont d'excellents combattants qui n'hésiteront pas à employer toutes les ruses de la self-défense et de la canne de combat.Ce couple des années 30 serait presque parfait ! |
Les loas sont les plus identifiables par les néophystes : le Baron Samedi et deux Guédés, la famille du Baron Samedi. Ce sont les esprits de la mort, ils sont vêtus de costumes du XIXe siècle très hétéroclites et dont les couleurs dominantes sont le noir et le violet (mais on ne s'interdit pas les autres, notamment le blanc). Le Baron Samedi porte une redingote avec un haut-de-forme et est armé d'une canne-épée (il l'utilise d'abord comme canne puis comme épée). Le second Guédé est le capitaine zombie. Il a le visage à demi décomposé est vêtu d'un uniforme moisi inspiré de la révolution haïtienne et armé d'un sabre courbe d'officier. La troisième est une esclave révoltée en tenue de brousse, coiffée d'un chapeau de paille et armée d'une courte pique. Là aussi il est fortement préférable que les escrimeurs soient noirs ou métis, dans le cas contraire on évitera absolument les blackfaces !
Le Baron Samedi incarné par Geoffrey Holder dans Vivre et laisser mourir, un James Bond de 1973 |
Soldats de l'armée de Toussain Louverture pendant la Révolution Haitienne |
Esclaves plantant des patates douces aux États-Unis en 1862 |
Les combats
On a donc une succession de mini-combats à un contre trois puis un combat final à deux contre trois.Les combats doivent être très courts et dynamiques. Si il y a des phases d'attente elles doivent être brèves. Il n'y a pas de raison de ne pas faire de combat réaliste même si les deux héros de l'histoire doivent faire preuve d'héroïsme. Ils doivent éliminer ou repousser au moins un adversaire sur les trois, ne ployant que sous le poids du nombre. Dans les derniers combat ils en éliminent deux même. Au deuxième combat le Baron Samedi, victime d'un désarmement sort son épée de sa canne. On ne sera pas avare de coups d'estocs de la part des Guédés qui symbolisent les aiguilles plantées. Dans le même esprit, la plupart des blessures doivent être faites après un coup d'estoc (que l'on peut habilement poser).
Le désarmement à la canne-épée pourrait ressembler à ça
Extrait de Royal Flash - Richard Lester (1975)
Extrait de Royal Flash - Richard Lester (1975)
Sans être exhaustif sur les combats on peut évoquer quelques techniques comme le fait que le sabre ne devra pas être paré en opposition par une canne et encore moins un parapluie. On peut abuser des désarmements, notamment pour récupérer une arme permettant plus de choses qu'une canne ou un parapluie. On pensera à l'avantage d'allonge considérable qu'apporte la demi-pique mais on n'hésitera pas à saisir celle-ci à la main une fois parée pour casser cette distance. Le parapluie peut être utilisé d'estoc comme un fleuret ou tenu à deux mains, frappant à courte portée d'estoc avec la pointe et de taille avec la crosse, on n'hésitera pas à l'ouvrir au moins une fois. De même, il ne faut pas se priver de crocheter des chevilles, des bras, des cous ou des armes avec la crosse de la canne ou du parapluie. On pourra voir quelques passes pure de canne de combat au début entre le baron samedi et l'homme, ensuite, une fois l'épée en main on ne se privera pas de coupés et/ou de dégagés ni de moulinets au sabre. Bref on utilisera la spécificité des armes quoi !
Concernant les combats à plusieurs si on veut faire réaliste le héros ou l'héroïne évitera de se retrouver encerclé et bougera au maximum pour éviter cette situation qui pourra cependant arriver et finir pas une blessure. Ne pas hésiter pour marquer le débordement à ce qu'il enchaîne des parades jusqu'à ne plus pouvoir. Ils peut aussi tout à fait se faire embrocher juste après avoir éliminé un adversaire. De toutes façons il faut que cela bouge, il faut que les combats soient aussi vivants et dynamiques que la musique !
Le Baron Samedi a déjà affronté James Bond !
Vivre et laisser mourir -1973
Vivre et laisser mourir -1973
Déroulé chronologique
On peut donc proposer la "timeline" suivante en fonction de la musique :0:00 à 1:23 - Introduction des personnages principaux qui dansent ensemble, se disputent et l'un d'eux va vers la poupée vaudou.
1:24 à 2:44 - Première aiguille plantée, les loas sortent de l'ombre et attaquent. Chaque héros fait un combat à un contre trois.
2:45 à 3:50 (environ) - Les deux amants reviennent devant leur poupée, plantent une aiguille simultanément puis se place au centre, les loas les entourent et un combat à deux contre trois commence. Ils est gagné par les héros qui récupèrent le sabre et la canne-épée.
3:50 à la fin - Les deux amants font quelques pas de danse en couple puis se plantent mutuellement et finissent en extase. La lumière s'éteint.
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Quelques liens utiles
Diablo Swing Orchestra sur WikipediaLe site web de Diablo Swing Orchestra
Les paroles de la chanson Voodoo Mon Amour
Le swing (la musique) sur wikipedia
Le swing (les danses) sur wikipedia
L'histoire du swing sur le site Studio 88 swing
Le vaudou sur wikipedia
Le vaudou - mythes et réalités sur le site de Vrak TV
What is Voodoo ? Understanding a Misunderstood Religion sur le site de Huffington Post
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